Santé

Le style du serpent et la santé

Ce style doit son nom à l’utilisation sinueuse de la colonne vertébrale dans le mouvement de Tai chi. Dans le style du serpent, la partie thoracique de la colonne – la poitrine – fait bouger les bras et les jambes au travers des connections musculo-faciales qui unifient le corps de la racine des pieds jusqu’à l’occiput, créant un positionnement puissant et dynamique.
Par l’exercice, un solide « noyau » interne, flexible, se développe donnant au corps force de jeunesse et vitalité. Les mouvements du style du serpent mobilisent continuellement la colonne vertébrale et apporte de grands bienfaits au pratiquant dont notamment: le massage des organes internes, l’étirement et la souplesse de la musculature dorsale pour une meilleure santé du dos.
Les mouvements du style du serpent activent naturellement l’énergie à travers les méridiens du corps créant une action de pompage depuis « la source bouillonnante » du pied au Dan Tien, à la colonne vertébrale,  puis vers l’extérieur par les mains. Ce mélange puissant de bio-mécanique et d’énergétique apporte au pratiquant du style du serpent un exercice incomparable pour la vigueur, la santé et la longévité.

D’une manière plus globale, les bienfaits de la pratique du Taiji et du Qi gong ont été reconnu par l’Académie de Médecine, dans son rapport en date du 5 mars 2013 – Chapitre 4 « Taichi & Qigong » dont voici quelques extraits:

« Le Taichi améliore l’équilibre et réduit significativement le risque de chute chez les personnes âgées. Pour beaucoup de gériatres et professionnels s’occupant de vieillissement, le Taichi est considéré comme un excellent moyen de prévention des chutes, des maladies métaboliques, avec l’avantage de se pratiquer en groupe et d’influer sur le versant cognitif des patients… L’intérêt du Taichi est évoqué dans le traitement de la lombalgie, de l’arthrose du genou, de la fibromyalgie… Un effet favorable sur la qualité de vie des insuffisants cardiaques, sur la qualité de sommeil… » (p12)

« Taichi et Qigong peuvent présenter un intérêt dans la prise en charge d’un ensemble hétéroclite de maladies, qui ont toutes un commun d’être une certaine mesure sensibles à l’exercice physique. » (p13)